Thursday, November 20, 2014

Tip of the Day: Medicine in Ancient Egypt

The ancient Egyptians had the earliest examples of the holistic health practitioner. They treated the whole person, physically, mentally, and spiritually. Many of the medicinal herbs we use today were first used by the ancient Egyptians and our knowledge of anatomy was handed down to us by these ancient healers from their experience with mummification. The Egyptians started practicing medicine very early, around 4000 BC. Evidence from this time suggests that the green eye paint, malachite, was used to prevent a certain parasitic eye disease. The Egyptians are credited for being one of the first civilizations to have practicing physicians, the earliest one being Imhotep, a great healer.Doctors and some priests were taught medicine through years of training at the temples. Egyptian medical practitioners knew a lot about the human body, even though there were no medical schools as now commonly known. Their knowledge came primarily through the process of mummification, in which they removed and examined different parts of the body after death. Those internal organs were often placed in what is known as the canopic jars. They knew about the various fluids of the brain, the exact location of the heart, and that the arteries were hollow and that blood circulated throughout the body. They also performed a number of surgical operations, as evidenced by discoveries of some skeletons. The Egyptian physicians were also excellent observers and they knew the importance of listening to their patients. Generally, the most important fields of medicine were caring for women and children and treating sterile patients. Tests were performed on women to check their ability to become pregnant or to determine the sex of the fetus. Doctors also invented many methods to facilitate difficult deliveries. Those methods were passed down through generations, as a medical manuscript from the sixteenth century BC recorded 11 methods of delivery.Gastroenteritis, stomachaches, coughs, toothaches and eye diseases were common in Egypt. Physicians used natural materials for most treatments. Physicians were able to count the heartbeats using the water clock. The practice of medicine in Egypt flourished in the fourth century BC.The main sources of knowledge of ancient Egyptian medicine are papyri dating back to the Pharaonic age. Some of the most famous are from Smith and Ebers, named after their discoverers and interpreters. They contain pathological cases, surgical procedures, and prescriptions to treat many diseases and wounds, mostly dependent on natural materials, but also including magical spells dating back to the Eighteenth and Nineteenth Dynasties. These papyri appear to be copies of earlier texts.Medicine was not separated from magic and religious rituals in ancient Egypt. Therapy through drugs and medications was used along with spells and charms in treating patients. The priests waved sticks around while reciting their spells on patients to send away the evil powers. Magical vessels with spells written on them were used to soak medications prescribed by the doctor. Medicine remained connected to priesthood until the end of the Roman era in Egypt. The study of anatomy in Egypt reached its peak in the Greek era as two senior physicians, Herovel and Erasystran, came to Alexandria to gain a detailed knowledge of the anatomy of the human body to be able to treat all pathological cases. Physicians from all over the world came to Alexandria to be trained in anatomy.During the Islamic reign, Arab medicine reached a high status. Their wide knowledge of chemistry and different kinds of plants was the main reason behind a leap in understanding witnessed by medicine in that period. Many books from this period describe mineral, plant, and animal compounds and preparations, as well as single and compound medications. Medicine continued to advance through accurate clinical observations of patients, descriptions of the pathological relations of diseases, scientific teaching methods, and concern for public health and hospital improvement. The invention of the hospital was one of the greatest achievements in Islamic medicine. Its mission was the treatment of all people who came to it, regardless of their status.In that period when Arab civilization flourished, many of the famous physicians emerged, like Abu Bakr Al-Razi, who selected the site for a hospital based on the testing of germs in that area, Abu Ali al-Hussain Ibn Abdallah Ibn Sina, Abu Al-Kasem Al-Zahrawy, and Ibn Al-Nafees. The latter discovered the minor blood circulatory system for the first time in the history of medicine.

Médecine

C’est parmi les anciens Egyptiens que l’on retrouva les premiers médecins holistiques. Ces derniers traitaient entièrement la personne, tant d’un point de vue physique, mental que spirituel. Une grande partie des herbes médicinales dont nous nous servons aujourd’hui, étaient déjà utilisées par les anciens Egyptiens. Soulignons aussi le fait que notre connaissance de l’anatomie nous a été transmise par ces anciens guérisseurs et par le savoir qu’ils étaient parvenus à retirer du processus de momification.Les Egyptiens commencèrent à pratiquer la médecine très tôt, aux alentours de 4000 avant Jésus-Christ. Des preuves datant de cette époque suggèrent que la peinture verte appliquée sur les yeux et obtenue à partir de la malachite était utilisée afin de prévenir une certaine maladie parasitaire. Notons aussi que les Egyptiens furent l’un des premiers peuples à avoir des médecins. En effet, le plus ancien d’entre eux était le grand guérisseur Imhotep.Grâce à des années de formation dans les temples, les docteurs et quelques prêtres apprirent la médecine. Les médecins égyptiens avaient une très bonne connaissance du corps humain et ce, bien qu’il n’existait pas d’écoles de médecine à proprement parler. En réalité, leur savoir venait avant tout du processus de momification au cours duquel certaines parties du corps du défunt étaient retirées et examinées. Ces organes internes étaient souvent placés dans des vases canopes. Ajoutons que les Egyptiens connaissaient bien les divers fluides du cerveau ainsi que l’emplacement exact du cœur. Ils savaient aussi que les artères étaient creuses et que le sang circulait à travers tout le corps. Comme le prouvent les découvertes de certains squelettes, les Egyptiens pratiquèrent également toute une série d’interventions chirurgicales.Les médecins égyptiens étaient aussi d’excellents observateurs. Par ailleurs, ils savaient qu’être à l’écoute de leurs patients était primordial. En général, prendre soin des femmes et des enfants et traiter les patients stériles étaient les deux plus importantes activités médicales. Des tests étaient effectués sur certaines femmes afin de s’assurer qu’elles pouvaient bien tomber enceinte ou afin de déterminer le sexe de l’enfant à naître. Les docteurs inventèrent également de nombreuses méthodes afin de faciliter les accouchements délicats. En général, ces pratiques étaient héritées. Ainsi, un manuscrit médical datant du seizième siècle avant Jésus-Christ présentait onze méthodes d’accouchement différentes.Les gastro-entérites, les maux de ventre et de dents, les toux et les maladies des yeux étaient relativement courants en Egypte. Les médecins utilisaient de nombreuses substances naturelles dans la plupart de leurs traitements. Ils étaient également capables de compter les battements du cœur en se servant d’une horloge à eau. Le quatrième siècle avant Jésus-Christ fut l’un des plus prospères en ce qui concerne la pratique de la médecine en Egypte. Notre connaissance de la médecine des anciens Egyptiens provient surtout des papyrus datant de l’époque pharaonique. Parmi les plus célèbres, citons ceux de Smith et Ebers, du nom des personnes qui les ont découverts. Ces papyrus présentent des cas pathologiques, des procédures chirurgicales ainsi que des ordonnances destinées à traiter de nombreuses maladies et blessures ; ces ordonnances reposaient principalement sur l’utilisation de substances naturelles mais elles comprenaient également des formules magiques datant de la dix-huitième et de la dix-neuvième dynastie. Ajoutons que ces papyrus semblent être des copies de textes rédigés plus tôt.Il est important de signaler que dans l’Egypte ancienne, la médecine et les rituels magiques et religieux n’étaient pas deux choses distinctes. En effet, la thérapie médicamenteuse allait de pair avec des formules et des charmes. Ainsi, les prêtres agitaient souvent des bâtons lorsqu’ils récitaient des formules aux patients afin de chasser les esprits malins. De plus, ces prêtres trempaient les ordonnances des médecins dans des récipients magiques sur lesquels des incantations étaient écrites. Notons également qu’en Egypte, la médecine resta étroitement liée à la prêtrise jusqu’à la fin de l’époque romaine.En Egypte, l’étude de l’anatomie atteignit son apogée au cours de l’époque grecque au moment où deux illustres médecins, Herovel et Erasystran, se rendirent à Alexandrie afin d’acquérir une connaissance approfondie de l’anatomie du corps humain en vue de traiter tous les cas pathologiques. Des médecins du monde entier vinrent à Alexandrie afin de recevoir une formation d’anatomie. Au cours du règne islamique, la médecine arabe atteignit un statut élevé. La raison de cet essor était due à une grande connaissance de la chimie et de plusieurs types de plantes. Notons que de nombreux ouvrages datant de cette période décrivent des préparations, des médicaments simples et composés ainsi que des composés minéraux, végétaux et animaux.La médecine continua à progresser grâce à l’observation clinique des patients, à la description des relations pathologiques des maladies, aux méthodes d’enseignement scientifique, aux soins prodigués dans le secteur de la santé publique et à l’amélioration des hôpitaux. L’apparition de ces derniers représenta d’ailleurs l’une des plus importantes réalisations de la médecine islamique. En effet, la mission de ces établissements était de traiter toutes les personnes qui s’y présentaient et ce, indépendamment de leurs statuts.

بدأ قدماء المصريين ممارسة الطب في عصر مبكر للغاية؛ حولي 4000 قبل الميلاد. وعلى سبيل المثال، فإن القرائن من تلك الفترة تشير إلى أن طلاء العين "الملاخيت أو الدهنج" كان يستخدم للوقاية من أمراض طفيلية معينة كانت تصيب العين. كما يرجع الفضل لقدماء المصريين في إنجاز لم تزل له قيمته إلى اليوم؛ فهم أصحاب أقدم مدنية تعرف الطبيب الممارس. وكان أمحوتب من أوائل الأطباء الممارسين، ومعالجا بارعا
وكان الأطباء وبعض الكهنة يقومون بتعليم الطب، في المعابد؛ خلال سنوات من التدريب. وكان الممارسون المصريون القدماء للطب على قدر كبير من المعرفة بالجسد البشري؛ رغم أنه لم تكن هناك في وقتهم مدارس للطب بالمفهوم العام الشائع اليوم. وقد جاءت معرفتهم في الأساس من خلال عملية التحنيط؛ حيث كانوا يقومون باستخراج وفحص أجزاء مختلفة من الجسم بعد الوفاة. وكثيرا ما كانت توضع تلك الأعضاء الداخلية؛ فيما يعرف تحت مسمى "الأواني الكانوبية". كما كانت لديهم دراية بسوائل المخ، والموضع الصحيح للقلب، وبأن الشرايين مجوفة وأن الدم ينساب في دورة داخل الجسم. وقد قاموا أيضا بإجراء عدد من العمليات الجراحية؛ وهو ما تؤكده الشواهد في بعض الهياكل المكتشفة
وعرف أطباء قدماء المصريين بقوة الملاحظة، وقدروا أهمية الإصغاء بانتباه إلى مرضاهم. وبوجه عام فإن أكثر مجالات ممارسة الطب أهمية كانت تتمثل في العناية بالنساء والأطفال، ومعالجة العقم. و قد أجريت الاختبارات على النساء للكشف عن مقدرتهم على الحمل، أو لتحديد نوع الجنين. واخترع الأطباء كذلك وسائل عديدة لتيسير الوضع في الحالات المتعسرة. وكانت المعرفة بتلك الوسائل تنتقل، شعبيا، بالوراثة. وقد سجلت مخطوطات طبية يرجع تاريخها إلى القرن السادس عشر قبل الميلاد؛ إحدى عشر وسيلة للتوليد. وإلى جانب ذلك، فإن النزلات المعوية وآلام المعدة والسعال وآلام الأسنان وإصابات العين؛ كانت من الأمراض الشائعة بين قدماء المصريين. واستخدم الأطباء مواد طبيعية في معظم وصفاتهم العلاجية، وكان بإمكانهم إحصاء معدل ضربات القلب؛ مستخدمين الساعة المائية. وشهد القرن الرابع قبل الميلاد ازدهار مهنة الطب في مصر القديمة
وتأتي معرفتنا بالطب في مصر القديمة أساسا من برديات يرجع تاريخها إلى العصور الفرعونية؛ ومن بين أشهرها برديات"إدوين سميث" و"إيبرز"، وهما مكتشفيها ومفسريْها. وتحتوي تلك البرديات على بيان ببعض الحالات المرضية والخطوات الجراحية والوصفات العلاجية للأمراض والجروح؛ وتعتمد غالبيتها على مواد طبيعية، ولكنها كانت تضم أيضا تعاويذ سحرية يرجع تاريخها إلى الأسرتين الثامنة عشرة والتاسعة عشرة. وقدم قدماء المصريين أفضل النماذج للرعاية الصحية المتكاملة؛ إذ قاموا بمعالجة الفرد ككل، بدنيا وذهنيا (نفسيا) وروحيا. وكثير من الأعشاب الطبية المستخدمة اليوم كان المصريون القدماء أول من استخدمها؛ كما أن معرفتنا الحالية بالتشريح قد وصلت إلينا من أولئك المعالجين، من خلال خبرتهم في التحنيط
ومن الجدير بالذكر أن الطب في مصر القديمة، لم يكن بوجه عام منفصلا عن الطقوس السحرية والدينية. وقد سار العلاج بالعقاقير والأدوية جنبا إلى جنب، مع التعاويذ السحرية، في معالجة المرضى. وكان هناك عدد من العصي التي كان يستخدمها الكهنة، ولوحوا بها أثناء ترديدهم للتعاويذ؛ لطرد القوى الشريرة. وإضافة إلى ذلك، فإنهم استخدموا أيضا آنية سحرية كتبت عليها عبارات مبهمة؛ بينما غمرت فيها الأدوية التي وصفها الأطباء. وبقي الطب مرتبطا بالكهنوتية، في مصر، إلى نهاية العصر الروماني. وبلغت دراسة التشريح في مصر القديمة ذروتها في العصر البطلمي؛ بقدوم طبيبين كبيرين إلى الإسكندرية، للوصول إلى معرفة دقيقة مفصلة عن تشريح الجسم البشري والتمكن من علاج كافة الحالات المرضية. وجاء الأطباء من جميع أنحاء العالم إلى الإسكندرية؛ خاصة خلال تلك الفترة، للتدرب على التشريح
وفي عصر خلافة وولاية حكام المسلمين بمصر وصل الطب إلى مكانة رفيعة. وتقدم الطب في مجالات أخرى متنوعة؛ مثل الملاحظة الإكلينيكية الدقيقة للمرضى، ووصف العلاقات الباثولوجية بالأمراض والطرق العلمية في التدريس؛ إضافة العناية الخاصة بالصحة العامة وتحسين الخدمات بالمستشفيات. وكان ظهور المستشفيات (المصحات) واحدا من أعظم إنجازات ذلك العصر. ولعل رسالة المستشفى كانت أروع أوجه الرعاية الصحية، وكانت رسالتها العناية بكل الذين يقصدونها؛ بغض النظر عن أوضاعهم الاجتماعية



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